Lors du dernier conseil municipal de l’année 2014, le 15 décembre, plusieurs sujets ont suscité nos interventions et parfois notre surprise.
D’abord sur les deux questions orales que nous avons posées en début de séance sur deux sujets majeurs à nos yeux : l’abattage de plus en plus fréquent des arbres dans notre ville et la question de la pollution de l’air et du diesel à Vincennes.
Sur les arbres, nous avons tenu à dire avec force notre inquiétude
La réponse de la municipalité ne nous a pas rassurés, loin de là. En gros aucun engagement à arrêter ces abattages et à replanter, le prétexte facile d’arbres malades et en creux la confirmation que la ville promeut une vision très minérale de son territoire. L’avenir du Cours Marigny nous inquiète fortement dans ces conditions, au vu de la diminution progressive du nombre d’arbres qui y sont. Nous restons plus que jamais vigilants et à la disposition des riverains qui constateraient des projets d’abattages des arbres de leur rue.
Sur la pollution de l’air et le diesel sur lesquels nous demandions ce qu’envisageait de faire la ville de Vincennes pour participer à l’effort national et international sur un sujet qui devrait aujourd’hui consensus. La réponse nous a laissé pantois ! La droite vincennoise est manifestement la dernière à ne pas savoir que le diesel est gravement nocif pour la santé (l’Organisation Mondiale de la Santé l’a redit très clairement récemment encore, les micro-particules du diesel sont hautement cancérigènes et responsables de dizaines de milliers de décès). Donc pas de problème avec le diesel selon eux, mais malgré tout la municipalité se défend d’avoir trop de véhicules diesel dans son parc. On ne comprend plus très bien. Quand même l’UMP parisienne souhaite aujourd’hui l’éradication de ce carburant des rues de nos villes, manifestement à Vincennes le diesel a encore de beaux jours devant lui. Effrayant ! Heureusement que d’autres, ailleurs, notamment au niveau de la région, travaillent à changer la motorisation des véhicules circulant sur nos routes, notamment en sortant du diesel l’ensemble des 9000 bus roulant en Ile de France.
Dans ce contexte, le lancement, lors du même conseil municipal, d’une phase 2 de l’Agenda 21 de Vincennes paraîtrait presque risible. Nous allons tout de même jouer le jeu constructif de la discussion sur ce document à écrire, en essayant de le rendre plus effectif et ambitieux que celui qui est censé s’achever. Nous serons cependant là encore très vigilants sur la crédibilité des mesures qui y figureront tant celles du premier Agenda 21 ont pu sembler creuses dans leur mise en œuvre.
Pour finir, lors du conseil d’administration de la Caisse des écoles de Vincennes le 18 décembre, nous avons eu la grande surprise de découvrir la suppression des mini-séjours pour les enfants des écoles primaires. Petit à petit la ville, sans le dire, réduit les services qu’elle offre aux habitants tout en augmentant, sans cesse, impôts, tarifs et autres redevances. Chacun jugera. Mais après tout, ils ont fait 66% n’est-ce pas…