Les actions individuelles, quoiqu’ indispensables, ne pèsent que 20 % dans la réduction des gaz à effet de serre, responsables du changement climatique, 80 % des actions dépendent de l’État et des collectivités locales.

Il nous semble clair que la mairie de Saint-Mandé n’a pas, à ce jour, pris la mesure de l’urgence climatique et que les objectifs affichés manquent d’ambition et ne sont pas mis en œuvre. Or l’absence d’actions ne fait que renforcer la gravité des conséquences à venir !

La ville de Saint-Mandé doit établir un bilan carbone de ses activités et mettre en œuvre d’urgence des politiques publiques plus ambitieuses en matière d’écologie : améliorer la performance énergétique des équipements, réduire massivement l’usage des plastiques et le volume de déchets, privilégier la mobilité durable, arrêter de bétonner, planter des arbres…

Prenons l’exemple des nuisances lumineuses qui entraînent un important gaspillage d’énergie et perturbent nos écosystèmes.

La lumière artificielle perturbe gravement les espèces animales nocturnes et peut être une cause d’extinction tout aussi importante que l’agriculture intensive pour les insectes. Elle affecte également la reproduction végétale, la germination, la croissance des plantes et leur floraison.

Les études cliniques démontrent que la pollution lumineuse, en altérant le cycle jour/nuit, représente un risque pour la santé humaine, car elle affecte le sommeil, les processus hormonaux et la libido ainsi que les mécanismes de vieillissement.

Les arrêtés de 2013 et 2018 stipulent que les publicités et enseignes lumineuses des bâtiments non résidentiels (bureaux, commerces…) doivent être éteints entre 1h et 6 h ou 7h du matin selon les cas. Or nous l’avons vérifié, nombreux sont les magasins et enseignes qui restent allumés TOUTE LA NUIT à Saint-Mandé. Nous demandons au maire de Saint-Mandé, à qui il incombe de faire respecter cette législation, d’intervenir pour faire cesser ce gaspillage absurde.

Nous demandons que les écrans publicitaires à affichage dynamique, très énergivores et sans bénéfice pour le consommateur, soient davantage taxés par la municipalité, voire interdits. Nous demandons que l’éclairage public soit réduit en en lisière du bois avec la baisse de l’intensité lumineuse et son déclenchement par détection de mouvements entre 1h et 6h du matin. Nous nous opposons à l’éclairage du cheminement dans le bois de Vincennes entre la chaussée de l’étang et la route de la Tourelle, qui ne nous semble pas indispensable car le trajet le long du bois en est rallongé d’à peine 400m (soit 6 mn de marche à pied).

Nous tenons à exprimer toutes nos condoléances à la famille et aux proches de Romuald GARIN, chef de la police municipale.

Anne-Françoise Gabrielli – Roger de La Servière – Marie-France Dussion

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