Dans la foulée des rapports Duron et Spinetta, le gouvernement a présenté le 26 février ses projets de réformes ferroviaires. Les réformes engagées consistent plutôt à faire que la SNCF paie pour la dette des investissements décidés par l’État, et ses concentre sur le TGV et l’Île-de-France, au détriment de l’aménagement du territoire, du service public, et de l’environnement. En effet, l’État cessera de soutenir de nombreuses lignes, laissant l’éventuelle charge financière aux régions, et renvoie les ruraux à la route comme seul moyen de déplacement.
Ces orientations ne sont pas celles que les écologistes portent, pour une société solidaire, où l’épanouissement personnel, la santé, la protection de l’environnement et la lutte contre les dérèglements climatiques passent par le droit à la mobilité pour tous et le développement des alternatives au tout voiture et au tout camion.